José Bonifacio de Andrada e Silva, réfugié politique brésilien
173, rue du Palais-Gallien
Bordeaux garde le souvenir du père de la déclaration d’Indépendance brésilienne qui fut réfugié politique sur les bords de la Garonne.
En 1823, au fait de sa gloire, José Bonifacio est ministre de l’Intérieur, des Affaires Etrangères et député à l’assemblée constituante. Trop libéral, il est arrêté et doit s’exiler.
Lui et sa famille embarquent pour un périple de sept mois en mer pour finalement poser leur valise à Bordeaux en 1824.
Le politique se mue en homme de lettres. En 1825, il écrit et fait imprimer le recueil de Poesias avulsas (poésies diverses) sous le pseudonyme d’Américo Elísio. La première édition ne tire qu’à deux cents exemplaires mais lui vaut son entrée à l’Académie Brésilienne des Lettres.
Durant ses cinq années d’exil girondin, il vit également à Talence, sans que l’on sache où exactement mais plusieurs fois dans ses lettres il se présente comme «le vieil ermite de Talence».(1)
En 1829, il obtient l’autorisation de revenir au Brésil. Il devient le précepteur du futur Empereur Pierre II. Mais en 1833, accusé de conspirer, il est démis de ses fonctions et est à nouveau arrêté. Il passe le reste de ses jours sur l’île de Paquetá dans la baie de Rio et s’éteint le 6 avril 1838.
C’est donc sur le mur de sa maison d’exil que se trouve une plaque commémorative où figure son portrait dans un médaillon. La plaque fut installée en 1922.
(1) http://journaldoc.canalblog.com/archives/2015/07/10/32337544.html