Où sont les Stolpersteines à Bordeaux ?
Ces petits pavés de béton recouverts de laiton rendent hommage aux personnes, principalement juives, victime du nazisme. C’est à Coux, prés de Montendre (17), que fut posé le premier en France. A Bordeaux nous en avons 23.
Ces Stolpersteines sont l’œuvre de l’artiste berlinois Gunter Demnig. Depuis 1995, il a eu l’idée de poser ces « pierre d’achoppement » sur les derniers lieux de vie de personnes déportées par les nazis. On en compte presque 100 000 en Europe répartis dans 1800 villes.
Depuis 2017, Bordeaux a posé 23 Stolpersteines. C’est une des villes de France qui en compte le plus.
Voici où vous pouvez voir les Stolpersteines
4, place Saint Pierre – Posés en 2017
Famille Baumgart : Abraham, Bernard, Chana, Roland et Léon Henri.
Il n’y a aucune descendance directe car toute la famille a été tuée.
Parvis des Droits de l’Homme – Posés en 2017
Alfred Loner, Alfred G. Ochshorn, et Fritz Weiss,
Trois communistes autrichiens actifs dans la résistance en France
48, rue Ausone – Posés en 2022
Martin et Berthe Katz, déportés dans deux camps différents
199, rue Achard – Posés en 2022
Docteur Sabatino Schinazi. Juif d’origine égyptienne, surnommé le « médecin des pauvres »
5, rue Louis Mie – Posés en 2022
Berthe et André Murrate.
Berthe reviendra d’Auschwitz et elle témoignera au procès Papon en 1998
13, impasse Forestier – Posés en 2022
Ginette et Marcelle Borruel : Deux sœurs qui furent internées dans la synagogue de Bordeaux
60, rue de la Rousselle – Posés en 2024
Nadia et Aaron Cyrulnik.
Les parents de Boris Cyrulnik, le célèbre neuropsychiatre
28, rue des Etuves – Posés en 2024
Antoinette et Hirsch Alisvaks
Leur trois enfants sont sauvés par un policier français
19, rue des Augustins – Posés en 2024
Germaine et son père Jean-Bernard Bonnafon.
Nés à Pessac, Jean-Bernard, résistant et militant communiste est fusillé comme otage au camp de Souge. Germaine fut résistante puis déportée. Elle œuvra pour le devoir de mémoire. Décédée en 2016.
29, rue Emile Fourcand – Posés en 2024
Joseph Benzacar et Juliette Esther Benzacar.
Professeur d’université et adjoint au maire de Bordeaux, déchu de son mandant municipal en 1940.
Voici les pavés sur la carte