Louis Boria, le communiste fusillé

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98, rue Delord

Louis Boria fait partie des cinquante otages fusillés au camp de Souge pendant l’occupation.

 

Ouvrier ajusteur à la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest de Bacalan, militant communiste, ce bordelais s’engage dans la résistance en distribuant des tracts. Arrêté en juillet 1942 à la suite d’une dénonciation, il est interné à la prison de la caserne Boudet.
Avant son exécution il écrit une dernière lettre à sa famille : « Je vous demande pardon, mes chéries de la peine que je vais vous faire, et toi, ma petite fille chérie, à 8 ans perdre ton papa qui t’aime et toi ma femme adorée compagne de mes bons comme de mes mauvais jours, courage. » Il est fusillé le 21 septembre 1942 à l’âge de 31 ans.

Son père devient membre des F.F.I. et son frère du Corps-Franc F.F.I., baptisé «Boria» en septembre 1944 en son hommage.

Chaque 8 mai, le Parti communiste se recueille devant sa plaque.

Sa maison

Le 16 novembre 1946, une stèle fut inaugurée au sein de la Société nationale des constructions aéronautiques du Sud-Ouest de Bacalan par Charles Tillon, Ministre de l’Armement.

Le monument est transféré en 1949 à la Société Française d’Entretien et de Réparation de Matériel Aéronautique (S.F.E.R.M.A) de Mérignac.

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